un bel accrochage,
la bienveillance de chacun,
les mots encourageants de M. le Principal,
un silence attentif
et le buffet entièrement organisé par les enfants : rien ne manquait !
traces écrites, sonores, vidéos de petits travaux d'élèves, 214B du nom de l'ancienne salle de Français dans le vieux bâtiment maintenant détruit
Vendredi 20 mars, nous nous sommes rendus à la Médiathèque.
en route !
Nous sommes à l’heure,
Mélanie Dietrich et Marion Fayolle aussi !
un moment pour les questions,
puis au travail !
raconter une histoire en deux images ou plus autour d’expressions proposées « avoir un chat dans la gorge, un coup de foudre, prendre ses jambes à son cou, être dans la lune » et bien d’autres encore
des discussions, des échanges « Tu pourrais… moi si j’étais toi.. je sais pas comment faire pour… je sais pas dessiner… tu me prêtes ta gomme… » et les conseils et encouragements prodigués à chacun par Marion Fayolle.
Midi moins le quart ! Déjà ! Vite, vite ! Reprendre les anoraks et manteaux et rejoindre le collège.
un jeu de piste passionnant à Orsay,
un spectacle inoubliable Arlequin, valet de deux maîtres à La Comédie Italienne,
un voyage en train et surtout ces mots pour conclure
et un long texte « soufflé » par la lecture de La prose du Transsibérien de Blaise Cendrars à partir de tous les inventaires, lus d’un carnet à l’autre
La prose du TGV,
en forme d’hommage pastiche à Blaise Cendrars La prose du Transsibérien
(cliquer ici pour entendre la lecture de ce poème par un élève accompagné à l’accordéon)
En ce temps-là j’étais en mon adolescence
J’avais à peine seize treize ans et je ne me souvenais déjà plus de mon enfance
Et j’étais déjà si mauvais poète
Que je ne savais pas aller jusqu’au bout.
« La Sncf vous souhaite la bienvenue »
Des arbres et encore des arbres,
Des trains croisés,
Neuf vaches dont une seulement est toute noire,
Des arbres dénudés,
Des rails et toujours des rails,
Des fils électriques,
Une station Total,
Des paysages enneigés,
Une maison isolée des autres, du feu sort de la cheminée,
Des tags colorés,
Des gares, Pau, Dax, Facture, Bordeaux, Tours, Poitiers,
Des enfants courent,
Un bateau sur la Gironde,
Un pont,
L’église d’un village,
Des gens pressés écouteurs sur les oreilles,
Bonnets, écharpes, anoraks, manteaux,
Le froid,
Des valises, des sacs à roulettes,
Course,
Des chariots,
Une petite fille pleure,
Un homme change la roue de sa voiture,
Une maison délabrée,
Une grue jaune,
Un vol d’oiseaux dans les nuages
Paris Montparnasse, le métro,
La foule, tout le monde court, les tourniquets, les valises qui coincent,
Les escaliers, les escalators, la queue au guichet, les portes coulissantes
Le métro Saint Paul,
La rue Charlemagne,
L’auberge du Fauconnier,
Des chambres agréables, des lits superposés, d’autres sur plusieurs niveaux, des couvertures empilées, des valises en désordre, des chips par terre, des lettres à poster, des jeux, des trousses de toilettes ouvertes, des lits défaits, des trousses, des gourdes, les carnets de voyage,
Un petit déjeuner copieux,
Nous, morts de faim,
Du chocolat et du pain frais à volonté, des chocolatines, des croissants, du jus d’orange,
Les courses dans le vieil escalier de bois,
La carte magnétique pour entrer dans les chambres,
Le veilleur de nuit,
Les quais, les bouquinistes, Le Bateau-bus, La Seine, le vent comme un soupir, les péniches amarrés, les ponts majestueux, le pont des Soupirs, faire un vœu, « j’ai ma petite idée », Paris au fil de l’eau, Notre-Dame, la Conciergerie, Le Louvre, la Tour Eiffel, au pied de la tour Eiffel, une Ferrari rouge, le musée d’Orsay, l’anniversaire de Théau, des touristes l’appareil photo en bandoulière, le bruit du moteur, enfin un peu de chaleur, sur le quai un homme se fait arrêter par un policier, des joueurs de foot chantent à pleins poumons, d’autres reviennent du salon de l’Agriculture
L’esplanade de Beaubourg, des photos souvenirs du groupe, la place des Vosges, les arbres taillés avec soin, symétrie, géométrie, harmonie, la couleur particulière des façades, l’aire de jeu, le musée Victor Hugo, la vue sur la place depuis les fenêtres, des photos, des témoignages, des manuscrits
Orsay, un jeu de piste passionnant, la grande horloge, une architecture étonnante, La nuit étoilée de Van Gogh, la quête des Fleurs blanches avec sécateur de Manet, des tableaux de Monet, Renoir et de tant d’autres, des sculptures, la caissière qui nous appelle ses chéris
Le Louvre, la nuit, Paris s’endormait, la ville s’illuminait, les vendeurs à la sauvette, les pyramides éclairées, les bassins d’eau, des reflets, le froid, la place presque déserte, les sculptures, la Vénus de Milo, les fondations, des souvenirs à revendre
La Sainte Chapelle, des vitraux qui racontent des histoires, une rosace, une cascade de couleurs, une architecture subtile,
La Comédie Italienne, des décors surprenants, de très beaux déguisements, un Arlequin taquin, des rires par dizaines, des étoiles dans les yeux à force de joie
… et des parties de loup garou, de keum, de président, de poker, si !!! des tonnes de bonbons, malabars, carambars, fraises tagada, orangina, scoubidou, schtroumph, et bien d’autres encore, et surtout, surtout, des secrets et des rires partagés pour ces quatre jours sans se quitter !
cliquer ici (travaux crdp.ac-paris.fr) pour textes et commentaires des images qui suivent
Le sacrifice d’Abel d’Olbenze (Holbein) .
attribué au Monogrammiste de Brunswick (Jans van Amstel?). Paris, Musée du Louvre (Inv. 1980)
Caïn et Abel, LE TITIEN 1490-1576;
église Ste Marie de la Salute, Venise
William Blake, Le Corps d’Abel trouvé par Adam et Eve, vers 1826, Londres, Tate Gallery
Gravure illustration Gustave Doré
la Bible Ancien Testament
Caïn et Abel offrant leur sacrifice La Genèse
4:1 Adam connut Eve, sa femme ; elle conçut, et enfanta Caïn et elle dit : J`ai formé un homme avec l`aide de l`Éternel.
2 Elle enfanta encore son frère Abel. Abel fut berger, et Caïn fut laboureur.
3 Au bout de quelque temps, Caïn fit à l`Éternel une offrande des fruits de la terre ;
4 et Abel, de son côté, en fit une des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. L`Éternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande ;
5 mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande. Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu.
6 Et l`Éternel dit à Caïn : Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu?
7 Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi : mais toi, domine sur lui.
8 Cependant, Caïn adressa la parole à son frère Abel ; mais, comme ils étaient dans les champs, Caïn se jeta sur son frère Abel, et le tua.
9 L`Éternel dit à Caïn : Où est ton frère Abel ? Il répondit : Je ne sais pas ; suis-je le gardien de mon frère ?
10 Et Dieu dit : Qu`as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu`à moi.
11 Maintenant, tu seras maudit de la terre qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère. 12 Quand tu cultiveras le sol, il ne te donnera plus sa richesse. Tu seras errant et vagabond sur la terre.
13 Caïn dit à l`Éternel : Mon châtiment est trop grand pour être supporté.
14 Voici, tu me chasses aujourd`hui de cette terre ; je serai caché loin de ta face, je serai errant et vagabond sur la terre, et quiconque me trouvera me tuera.
15 L`Éternel lui dit : Si quelqu’un tuait Caïn, Caïn serait vengé sept fois. Et l`Éternel mit un signe sur Caïn pour que quiconque le trouverait ne le tuât point.
16 Puis, Caïn s`éloigna de la face de l`Éternel, et habita dans la terre de Nod, à l`orient d`Éden.
17 Caïn connut sa femme ; elle conçut, et enfanta Hénoc. Il bâtit ensuite une ville, et il donna à cette ville le nom de son fils Hénoc.
recueilli par Natha Caputo Conte des quatre vents, 1957
mis en voix par Rémi, Carla et Diane et en images par Océane, Carla, Axel et Simon.
compagnons de tous les instants