Posts Tagged 'poésie'
une exposition au CDI : Je rêvais d’un autre monde…
Published 22 juin 2019 cinquième , sixième , Tous Leave a CommentÉtiquettes : arts plastiques, dire, nature, poésie, un autre monde
« Les mots s’envolent » : l’exposition
Published 30 mai 2018 cinquième , sixième , Tous Leave a CommentÉtiquettes : arts plastiques, Lucien Suel, poésie
« à livre ouvert » : une installation en cours
Published 26 mai 2018 cinquième , sixième , Tous Leave a CommentÉtiquettes : arts plastiques, écrire, caviardage, Lucien Suel, poésie
caviarder avec Lucien Suel (2)
Published 27 mars 2018 cinquième , Tous 1 CommentÉtiquettes : écrire, lire, poésie
Lucien Suel pratique le caviardage : dans ce jeu littéraire, il biffe les mots d’un texte imprimé afin d’obtenir un autre texte et un autre sens.
Le texte obtenu, un palimpseste, porte les traces du texte précédent.
Ainsi, le poème Express N°00363, affiché dans la rue, s’inscrit dans le paysage urbain et devient un poème visuel, une forme de street-art.
Sur l’affiche raturée, quelques mots :
Nous n’allons pas passer notre vie
Nous avons autre chose à faire.
C’est merveilleux !
travaux d’élèves, chacun dispose du même texte de départ
caviarder avec Lucien Suel (1)
Published 22 mars 2018 cinquième , Tous Leave a CommentÉtiquettes : écrire, lire, poésie
Lucien Suel pratique le caviardage : dans ce jeu littéraire, il biffe les mots d’un texte imprimé afin d’obtenir un autre texte et un autre sens.
Le texte obtenu, un palimpseste, porte les traces du texte précédent.
Ainsi, le poème Express N°00363, affiché dans la rue, s’inscrit dans le paysage urbain et devient un poème visuel, une forme de street-art.
Sur l’affiche raturée, quelques mots :
Nous n’allons pas passer notre vie
Nous avons autre chose à faire.
C’est merveilleux !
travaux d’élèves, chacun dispose du même texte de départ
quelques textes
ne pas penser
que tout se passe bien
je n’y crois pas
vraiment
Maja C. L.
ne pas penser
ne pas faire marche arrière
tout se passe bien
sais pas pourquoi
croiser les doigts
pas m’interrompre
repartir à zéro
Dalva D
J’essaie de ne pas penser à ce qui m’attend pour ne pas faire marche arrière
je répète mon petit rituel
Tout ça me fait
tenir le temps
Eulalie R.
CHAQUE MATIN
je répète mon petit rituel
tout se passe bien
je finis par avoir l’impression que
je dois repartir à zéro
trop mal au bide
LUCIEN SUEL et…………….. ?
à partir de Sensation d’Arthur Rimbaud (2)
Published 21 mars 2018 cinquième , Tous Leave a CommentÉtiquettes : Arthur Rimbaud, écrire, poésie
Sensation d’Arthur Rimbaud (1854-1891)
Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l’amour infini me montera dans l’âme,
Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, – heureux comme avec une femme.
consigne
changer quelques mots d’un texte tout en en respectant sa structure pour donner un autre sens.
Celui qui le souhaite prend son texte en photo, voir à la fin, cliquer pour agrandir !
d’un texte à l’autre : florilège
« je ne parlerai pas et je serai en paix
je laisserai les rêves baigner ma tête nue
l’amour de la nature me montera dans l’âme
fatigué de marcher, je me reposerai,
et j’irai loin, bien loin comme un marathonien
faible, je sentirai la fraicheur de la nuit
par les couleurs heureux comme avec une femme
par les vents chauds d’été, j’irai dans ma piscine
bronzé par les UV, mojito citron, frais,
rencontrer des ivrognes aux visages bien ternes,
frôlé par l’écume, fouler les vagues menues,
et j’irai bien, très bien, jusqu’à la fin
et je resterai là à veiller sur les miens
je laisserai le temps couler en continu
par une nuit d’hiver, j’irai dans le quartier
rêveur j’observerai les plaines et les campagnes
je laisserai le vent emporter mon passé
je laisserai le vent brûler mes plaies à nue
par la nature, heureux rien qu’avec ma femme
mais la rancœur infini montera dans l’air
picoté par les herbes, grimper jusqu’au sommet
triste j’en sentirai la nostalgie à mes côtés
et j’irai loin, bien loin, comme une hirondelle,
chatouillée par les blés, fouler l’herbe menue
je laisserai le vent glacer ma tête forte
et j’irai loin, bien loin, comme un ange gardien,
je ne bouderai pas, je ne pleurerai rien
par les soirs gris d’hiver, j’irai dans mes pensées
je laisserai le vent emporter mon passé »
Rimes et jeux de sonorité
Published 24 mai 2017 quatrième , Tous Leave a CommentÉtiquettes : Boby Lapointe, poésie, Serge Gainsbourg
• En fin de vers, les rimes se distinguent par leur disposition :
– AABB: rimes suivies
– ABAB : rimes croisées
– ABBA: rimes embrassées
• À l’intérieur des vers, les sonorités peuvent être utilisées pour mimer des bruits.
• On peut créer un effet sonore en répétant certaines consonnes : on fait alors une allitération.
« Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes ? » (Racine)
On peut également créer une impression en répétant des voyelles à la rime ou à l’intérieur du vers : on fait alors une assonance.
« La colombe roucoule;
écoute, un caillou roule
en le souffle qui coule ou croule
dans le joujou frêle de son cou » (Saint-Pol-Roux)
De la gare
Igor hagard est noir
Il n’arrête guère de boire
Car sa Katia, sa jolie Katia vient de le quitter
Sa Katie l’a quitté
Il a fait chou blanc
Ce grand duc avec ses trucs, ses astuces, ses ruses de Russe blanc
« Ma tactique était toc » dit Igor qui s’endort, ivre mort au comptoir du bar
Un Russe blanc qui est noir
Quel bizarre hasard se marrent
Les fêtards paillards du bar.
Car encore Igor y dort
Mais près d’son oreille
Merveille un réveil vermeil,
Lui prodigue des conseils
Pendant son sommeil:Tic tac tic tac
Ta Katie t’a quitté
Tic tac tic tac
Ta Katie t’a quitté
Tic tac tic tac
T’es cocu, qu’attends-tu ?
Cuite-toi, t’es cocu
T’as qu’à, t’as qu’à t’cuiter
Et quitter ton quartier
Ta Katie t’a quitté
Ta tactique était toc
Ta tactique était toc
Ta Katie t’a quitté
Ote ta toque et troque
Ton tricot tout crotté
Et ta croûte au couteau
Qu’on t’a tant attaqué
Contre un tacot coté
Quatre écus tout compté
Et quitte ton quartier
Ta Katie t’a quitté
Ta Katie t’a quitté
Ta Katie t’a quitté
Ta Katie t’a quitté
Tout à côté, des catins décaties taquinaient un cocker
Coquin
Et d’étiques coquettes tout en tricotant caquetaient et
Discutaient et critiquaient
Un comte toqué, qui comptait en tiquant, tout un tas de tickets
De quai.
Quand tout à coup…
Tic tac tic…
Brrrrrr…
« Oh matin quel réveil
Mâtin quel réveille matin »
S’écrie le Russe blanc de peur
« Pour une sonnerie
C’est une belle çonnerie! »
Chanson exercice en forme de Z de Serge Gainsbourg
Zazie
A sa visite au zoo
Zazie suçant son zan
S’amusait d’un vers luisant
D’isidore Isou
Quand zut ! Un vent blizzard
Fusant de son falzar
Voici zigzaguant dans les airs
Zazie et son Blazer
L’oiseau
Des îles est pris au zoom
Par un paparazzi
Zigouilleur visionnaire
De scherzi de Mozart
Drôle de zigoto
Zieuteur du genre blasé
Mateur de photos osées
Sur les vents alizés
S’éclate dans l’azur
Aussi légère que bulle d’Alka Selzer
Elle visionne le zoo
Survolant chimpanzés
Gazelles lézards zébus buses et grizzlis d’Asie
L’oiseau
Des îles est pris au zoom
Par l’autre zèbre, bonne zigue
Zazie le fusillant d’un bisou
Lui fait voir son bazar
Son zip et son Zippo
Fendu de jusqu’à Zo
à partir du texte suivant
Un bagnard banal -balafré et basané – balayait le bar de la Baleine en baragouinant dans sa barbe. Un barzoï batifolait avec un bâtard de basset. À la Bastille, un bateleur bâtait un babiroussa ; les badauds, baba, babillaient. Près du bazar, un Bavarois bavardait avec un baladin. La barre du baromètre bascula et badaboum… Pour une balourdise de baderne, ce fut la bagarre. Le bagnard balafra le bateleur, le Bavarois bâtonna le baladin, le barzoï battit le bâtard de basset et les badauds ballottés se barricadèrent…
Quel bataclan !
Composez à votre tour un court texte en utilisant toujours la même syllabe initiale pour les noms, les adjectifs et les verbes : dé-, cha-, so-, ri-, bu-…
Voici une liste de mots en dé- que vous pouvez par exemple utiliser :
déambuler – déballer – le débarquement – un débarras – un débat – débile – un débit – déblayer – déboiser – débonnaire – déborder – déboucher – débraillé débrouiller – un début – la décadence – un décalage – décaler – décamper – un décapsuleur – décéder – décembre – la déception – décevoir – déchaîné – un déchet – déchiqueter – décider – décisif – déclarer – déclencher – décoiffer – un décodage – un décolleté – des décombres – décoratif – découper – une découverte – décousu – un déjeuner – un délégué – démodé – dépité – un départ – déchirer – déclamer – une dérive – délirer – désordonné – un député- détester…
Utilisez le dictionnaire pour trouver d’autres mots !
textes d’élèves
Un délégué démodé conduit des débats débiles. Il faut se débarrasser de lui. Tout le monde le déteste. Il nous déçoit. Son départ ? un bon débarras.
Honorine
Un damoiseau décoiffé déambulait en décembre. Son air débile mais débonnaire décidèrent la demoiselle au décolleté démodé. Désolée, elle s’approcha d’un pas dansant et déclama des mots doux à ce drôle d’homme qui, dédaigneux, la dégagea déclarant devoir décamper dare-dare à son déjeuner de député. Déchainée, dépitée, elle détesta ce déchet. Débordé, il disparut dans le dédale délirant.
Manon
jouer aux « bouts rimés » avec les 405
Published 23 mai 2017 Tous Leave a CommentÉtiquettes : écrire, poésie, quatrain rime
Premières rimes tirées au sort
bouts-rimés voir aussi ici avec un extrait de Ridicule de Patrice Leconte (1996)
trois-proie //parti-ici
Là-bas, le roi chasse sa proie
Dans le lointain il est parti
La ramènera-t-il à Troie
Par les sombres contrées d’ici
Manon
***
Ce soir ils ne sont plus que trois
On sait pourquoi ils sont là
Ce n’est que pour chasser la proie
Mais ce soir elle est partie
Antoine
***
Pleurs à Troie,
La vie est partie,
Les morts sont les proies
Des vautours, ici
Colombe
***
Il ne serait jamais parti
Sa seule et innocente proie
Restait allongée par ici
Sous les yeux furtifs de ces trois
Jade
anges-étranges // miroirs-noirs
Il est étrange
De voir un ange
Dans un miroir
Tristement noir.
Romain
Dans le miroir
On voit des choses étranges
Des formes noires
Peut-être bien un ange
Codrin
Dans le miroir,
Il jette un regard noir,
Aussi vif qu’étrange,
On aurait dit un ange.
Adrien
en clôture de l’EPI justice (histoire-géo/français), un journal et un court spectacle
Published 16 mai 2017 cinquième , quatrième , Tous Leave a CommentÉtiquettes : dire, EPI justice, fable, humour, Jacques Prévert, Jean de La Fontaine, jouer, poésie, travailler en équipe
un public attentif et bienveillant
un programme qui fait la part belle aux réécritures
Distribution
Les animaux malades de la peste de Jean de La Fontaine
Les animaux parodie à partir de la réécriture de Gérard William : cette histoire se passerait aujourd’hui dans un collège parmi les élèves…
Le jugement de Salomon -version dramatique
Le jugement de Salomon -version comique
Chasse à l’enfant de Jacques Prévert
Les animaux malades de la Peste de Jean de La Fontaine dit par d’autres élèves
Accessoires : chacun apporte une sorte de collier sur lequel figure de manière lisible le nom de l’animal tigre, cigale
Penser aussi aux déguisements (casquettes), perruques, à un gros poupon, à l’épée, à un petite guitare
parodie Les Animaux malades de la peste
Gérard William et les élèves de 405
Mai 2017
Personnages : Le narrateur – La cigale – La cigogne – Le rat (2)- Le renard – Le lion -Le tigre-Le loup – l’âne
Le narrateur – Les Animaux malades de la peste :
« Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
lnventa pour punir les crimes de la terre… ››
La cigale (entrant avec une petite guitare) : – Quoi ? il y a une nouvelle catastrophe ? Viiite. ! il faut agir ! Il faut… composer une chanson de solidarité, enregistrer un CD avec toutes les stars de la variété internationale et redistribuer les bénéfices pour lutter contre… contre quoi au fait ?
Le narrateur : – « La Peste (puisqu’il faut l’appeler par son nom) »
La cigogne (médecin, ton docte) : – Ah ! non permettez, la peste a été éradiquée, ce n’est plus une maladie actuelle…
Les rats : – Quel dommage, nous autres les rats étions les vedettes à l’époque.
Le renard : – On pourrait parler plutôt de moi l… je veux dire, de ma maladie, la rage.
Le narrateur : – Non l pas à c’t’heure ! … Parce que Pasteur… la rage…tout ça, si on commence à parler des bobos de chacun, on va y passer la nuit !
La cigogne : (toujours docte et sentencieuse) – Permettez, la santé est un sujet essentiel ! Rien n’est plus passionnant que les symptômes de la grippe aviaire, le diagnostic de la Pneumonie porcine, l’épizootie de la tremblante du mouton… ou l’encéphalopathie spongiforme bovine…
Le rat 1 (sortant en baillant) 1 – En effet, captivant !
Le renard (même jeu) : – Envoûtant !
Le rat 2 (même jeu) : – Fascinant !
Le narrateur 1 – Vous voyez ? Les bobos des autres, tout le monde s’en fiche ! Je peux continuer… oui ?
La cigale : – Je n’attends que ça… s’il n’est plus question de peste, quel sera le sujet de ma chanson ?
J’avais déjà les rimes :
la peste qui empeste
De Budapest au far-west.
I am the best,
I am modeste !
Le narrateur : – Mais on n’en veut pas de ta chanson, elle est pourrie !
La cigogne : – C’est vrai. A moins qu’elle ne parle de (sourire en coin, clin d’œil au narrateur) la maladie de la carpe.
La cigale – La carpe ? (inspirée) Ouais, je l’ai. ..
Les métacarpes en écharpes…
Au fait, qu’est-ce qu’elle a la carpe ?
La cigogne et le narrateur (criant en chœur) – ELLE EST MUETTE ! La cigale sort, vexée.
La cigogne : Bien ! (toujours grave) Maintenant que nous sommes tranquilles, si nous parlions un peu de salmonellose ?
Le narrateur : (se bouchant les oreilles) NOOOOOOOON !…
La cigogne s‘enfuyant à son tour.
Le narrateur : Ah ! Enfin ! je peux reprendre
Les Animaux malades…
Les Animaux complètement malades !
La cigale (revenant) : – Ouais… ça c’est bon comme début de chanson :
ma-la-de,
complètement ma-la-de,
j”ai trouvé, on va parler de (marquer un temps) la maladie du… Lama !
La cigogne : – La maladie du lama dont le nom scientifique est Lama laria et…
Regard noir du narrateur… la cigale et la cigogne quittent la scène.
La cigale et la cigogne – Bon… bon… ça va. On se fait Lamal.
Le narrateur – Je crois qu’on va se la jouer classique Les Animaux malades de la peste.
Le lion (la casquette à l’envers, sa bande entre petit à petit, casquette à l’envers aussi, il déclame)
« Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a permis
Pour nos péchés cette infortune ;
Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux,
Peut-être il obtiendra la guérison commune. »
Au narrateur J’arrive trop tôt ?
Le narrateur : – Un peu trop tôt, oui… mais c’est super, continue…
Le lion (nettement moins poétique) : Ouais, ça commence à chauffer pour nous. Perso, j’ai péta des portables. Fallait que je m’achète de quoi me détendre. J’tais trop tendu. Et aussi j’ai déclenché l’alarme incendie pendant le brevet blanc. (se reprenant, il déclame à nouveau)
Je me sacrifierai donc s’il le faut.
Le renard : – Gros ! Sans dec’ c’est rien ça. C’est toi l’boss de t’façon ! Fais-toi plaiz. C’est des petits ! au pire, à c’tte âge, z’ont pas besoin de phone, c’est mauvais pour leur cerveau !
Le tigre : (ironique)- Oh ! le thug !!! Appelez les hendeks. Moi, pas grand-chose non plus, j’ai juste un peu hacké le site du collège.
Le loup : oh ! les gars… ben moi j’ai fumé une clope dans l’bahut, tranquille, rien de plus !
Le renard : Et moi, une peccadille, j’ai juste souvenance qu’en mon jardin passant je me suis initié à faire pousser quelques graines.
L`âne : J’ai… J’ai…falsifié ma fiche sortie (ou ma note sur un contrôle), oublié ma fiche liaison/ de faire signer mon contrôle/ perdu ma carte de cantine (au choix une quelconque peccadille)
Le Lion :- Oui, qu’est-ce que t’as fait l’âne ? Répète un peu.
Le tigre : – Ouais, dis voir, quelle catastrophe à peine avouable as-tu provoquée ?
Le loup : – Ouais, t’as fait quoi d’horrible ?
L’âne : – J’ai falsifié ma fiche sortie.
(Les animaux se regardent l’air interloqués)
Le renard : – Quoi ! Toi ? t’as fait ça ? t’as osé ?
Les autres : Wesh ! t’as pas honte ?
Le Tigre c’est hyper grave !
Le loup Mais trop pas ! Tu…
L’âne : (tentant de se rebeller) oh ! j’suis pas venu ici pour souffrir, ok ?!
Le renard Quoi ? tu te rends pas compte ? à cause de toi, on va se faire virer.
Les autres : Alors, c’est toi qui te fais exclure !
Le narrateur « Haro sur le baudet »
Le tigre: – D’où il sort celui-là ?
Le lion : – C’est le narrateur de notre fable, il est encore branché l7ème siècle ! (se tournant vers le narrateur) Elle te convient notre version ?
Le narrateur : -Oui… ce n’est pas à proprement parler la version « classique ›› mais la morale est sauve…
Tous : – Hein ?
Le narrateur : – Oui, la morale de la fable :
« Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir »
Margot et et Muriel disent Le soir de Victor Hugo
Published 11 février 2017 cinquième , Tous Leave a CommentÉtiquettes : dire à deux, poésie, Victor Hugo
Saison des semailles. Le soir
de Victor HUGO (1802-1885)
C’est le moment crépusculaire.
J’admire, assis sous un portail,
Ce reste de jour dont s’éclaire
La dernière heure du travail.
Dans les terres, de nuit baignées,
Je contemple, ému, les haillons
D’un vieillard qui jette à poignées
La moisson future aux sillons.
Sa haute silhouette noire
Domine les profonds labours.
On sent à quel point il doit croire
A la fuite utile des jours.
Il marche dans la plaine immense,
Va, vient, lance la graine au loin,
Rouvre sa main, et recommence,
Et je médite, obscur témoin,
Pendant que, déployant ses voiles,
L’ombre, où se mêle une rumeur,
Semble élargir jusqu’aux étoiles
Le geste auguste du semeur.